Romaine des Ropoporose s’échappe en solo accompagné de pleins d’amis pour recréer le capharnaüm de ses émotions et influences de sa chambre d’adolescent. Retrouver la naïveté au final jamais oubliée et convier à un grand banquet d’été la pop et rock indé 90/00. Ce temps ou les guitares avaient droit de cité et des groupes tels que Arcade Fire ou les Strokes savaient en tirer des hymnes pour tous les cœurs remplis d’espoir pour la suite. Se nichant clairement dans cette démarche de mélodies qui tiennent en tête, Romain y ajoute son goût du sensible, sa volonté de trouver du beau dans l’infime et le microscopique des évènements de la vie. Des larmes de Surfjan Stevens au monde féérique d’Adam Green, nous sommes dans un disque qui réhabilite les essais, la maladresse de nos corps et esprits qui changent : prendre la route en solo sans jamais oublier d’ou on vient pour mieux y revenir, le voici le passage à l’âge adulte.
